Voici la réécriture de votre contenu en français, en conservant la longueur et la structure, tout en reformulant complètement chaque paragraphe pour éviter la duplication :
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« Vous vous constituez une épargne ? N’attendez plus pour la déclarer », pourrait vous souffler l’écureuil en imitant la petite fourmi.
Les livrets d’épargne : réglementés ou libres ?
Mais l’écureuil ne détient pas toujours la vérité. Du moins, pas quand il s’agit de vos comptes d’épargne réglementés. En effet, le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS), le livret Jeune ainsi que le livret d’épargne populaire (LEP) sont totalement exemptés d’impôt, et leurs intérêts ne nécessitent aucune déclaration fiscale.
En revanche, si vous avez ouvert d’autres types de livrets bancaires, par exemple dans une banque en ligne ou une établissement privé, les intérêts générés seront assujettis à la flat tax (prélèvement forfaitaire unique ou PFU) de 30 %, comprenant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Votre Plan d’épargne en actions (PEA) : une nécessité de le conserver au moins 5 ans
Vous avez investi en bourse à travers un Plan d’épargne en actions (PEA) ? Alors cette solution vous confère un avantage fiscal intéressant.
En effet, dès lors que vous maintenez votre PEA en vie pendant au moins cinq années sans y toucher, les bénéfices que vous en retirerez par la suite seront exonérés d’impôt sur le revenu, tout en étant soumis à 17,2 % de prélèvements sociaux.
En revanche, si vous effectuez un retrait ou clôturez votre PEA avant ces cinq ans, vous risquez d’être imposé selon le PFU. De plus, dans ce cas, votre PEA sera immédiatement clôturé.
Votre Plan d’épargne retraite (PER) : deux phases avec deux traitements fiscaux
Vous avez adopté un Plan d’épargne retraite (PER), tout comme plus de 10 millions de Français ? Probablement avez-vous été séduit par ses atouts fiscaux.
Durant la phase de versements, vous n’avez aucun impôt à régler. Il faut cependant souligner qu’il est indispensable de déclarer ces versements, car ils sont déductibles de votre revenu imposable à hauteur de 10 % du revenu, dans la limite de 35 194 €.
Mais, lorsque le moment de récupérer votre capital ou votre rente arrive, une autre étape commence, souvent moins agréable : celle de l’imposition. La fiscalité appliquée dépend du mode de sortie choisi : en capital ou en rente viagère. Dans le premier cas, les sommes que vous percevez seront soumises à votre barème d’imposition et les plus-values seront taxées au PFU. Dans le second cas, un abattement de 10 % sera appliqué à la rente, le reste étant intégré à votre revenu global et imposé selon votre taux d’imposition.
Vous devrez également prendre en compte la contribution sociale de 17,2 % sur la partie de la rente selon votre âge : environ 40 % pour une sortie entre 60 et 69 ans, puis moins pour un âge supérieur.
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Vous pouvez aussi réduire la taxation en sélectionnant le régime d’imposition des plus-values. Photo Adobe Stock
Qu’en est-il de vos autres investissements ?
Si vous détenez des parts dans des fonds communs de placement (FCP) ou des actions de sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) en dehors du PEA, leurs revenus ainsi que leurs plus-values seront soumis soit au PFU, soit au barème progressif, selon votre option.
Les cessions de parts dans des FCP à risque (FCPR) ou dans des fonds consacrés à l’innovation (FPCI) peuvent, sous condition de détention d’au moins cinq ans, bénéficier d’une exonération d’impôt (hors prélèvements sociaux).
Les cryptomonnaies ne sont pas exemptes d’impôt si vous réalisez une plus-value lors d’une transaction. En effet, la flat tax à 30 % (ou le barème de l’impôt sur le revenu en option, depuis le 1er janvier 2023) s’applique. La seule exception concerne les opérations dont le montant total ne dépasse pas 305 € annuellement.
Concernant les moins-values en cryptomonnaies, celles-ci ne peuvent être reportées que sur les gains réalisés lors de ventes de cryptomonnaies au cours de l’année en question.
Les investissements inhabituels, comme les métaux précieux ou autres objets de valeur, sont soumis à un régime forfaitaire à la revente : 11 % pour les métaux, 6 % pour les autres biens, auxquels s’ajoute une contribution de 0,5 % pour la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Pour les objets précieux, toutefois, la taxe est évitable si le montant de la transaction ne dépasse pas 5 000 €.
Vous avez également la possibilité d’éviter la taxation en choisissant le régime d’imposition des plus-values, à condition de pouvoir justifier de la date d’achat et du prix d’acquisition. Dans ce cas, la plus-value sera imposée à hauteur de 36,2 % (19 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
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Le taux appliqué est le même pour les unités de compte, mais la taxe est prélevée lors du rachat. Photo Adobe Stock
Votre assurance vie : une fiscalité complexe mais pertinente
Ce produit d’épargne incontournable a été conçu pour favoriser une planification à moyen ou long terme. Son régime fiscal reflète cette philosophie, même si sa complexité peut donner lieu à des subtilités.
La première règle à connaître : tant que vous ne faites pas de retrait, que ce soit partiel ou total, vos gains restent hors de portée de l’impôt sur le revenu.
En cas de retrait en 2024 sur un contrat de plus de huit ans, vous bénéficierez d’un abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour un couple en déclaration commune). Passé ce seuil, deux options s’offrent à vous : soit opter pour le barème progressif de l’impôt, soit appliquer le prélèvement forfaitaire unique à 7,5 %.
Pour les contrats de moins de huit ans ou pour des versements antérieurs au 27 septembre 2017, la fiscalité diffère : un prélèvement de 15 % s’applique si le retrait intervient entre la quatrième et la huitième année. Depuis le 1er janvier 2023, pour les versements postérieurs à cette date, le taux est réduit à 12,8 %. À noter que, en dépit de cette fiscalité, les prélèvements sociaux, notamment la contribution sociale généralisée (CSG), restent dus sur tous les gains, y compris ceux exonérés d’impôt sur le revenu.
Les intérêts issus des fonds en euros supportent une taxe de 17,2 % dès l’inscription sur le compte, et cette même taxation s’applique aux unités de compte lors du rachat.
Faut-il préférer le régime du barème progressif ?
À l’image du prélèvement à la source, le PFU (ou « flat tax ») de 30 % constitue une méthode simple puisque ce taux est appliqué directement par les organismes financiers sur vos revenus de placement.
Ce pourcentage se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Néanmoins, certains contribuables, notamment ceux dont le revenu imposable est faible ou nul, peuvent avoir intérêt à préférer le barème progressif en renonçant au PFU, en cochant la case spécifique dans leur déclaration en ligne. Cela leur permettra de bénéficier d’un crédit d’impôt correspondant à la part de la taxe déjà payée à la source.
En optant pour cette démarche, la CSG de 6,8 % ne sera pas perdue : elle sera déductible de vos revenus imposables. Vous pourrez également déduire d’éventuels frais financiers ou bénéficier d’un abattement de 40 % sur les dividendes perçus, vous permettant d’optimiser votre fiscalité.