Les habitudes de consommation des produits aquatiques en France : un regard actuel
Selon une étude récente menée par Toluna Harris Interactive pour le Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés, près de 70 % des Français consomment des produits issus de l’eau au moins une fois chaque semaine. Ces aliments jouissent d’une réputation favorable auprès de la population, avec 92 % des sondés qui apprécient particulièrement leur grande variété et leur diversité. Cela reflète une approbation généralisée envers la richesse des options disponibles sur le marché aquatique.
En termes de diversité, la majorité des consommateurs français utilisent en moyenne environ 9,7 types de produits différents dans leur alimentation aquatique. Parmi ceux-ci, les crevettes, le saumon et le thon occupent la première place en termes de préférences, constituant le trio préféré des amateurs de produits de la mer. Les autres options populaires incluent le cabillaud, qui complète ce top. En ce qui concerne les coquillages, ceux qui attirent le plus l’attention sont les moules ainsi que les coquilles Saint-Jacques, lesquelles sont particulièrement prisées par les consommateurs. Ce penchant pour les crustacés et coquillages est bien connu, mais il est intéressant de noter que leur popularité ne faiblit pas, en dépit des fluctuations de prix et de disponibilité.
Pour tester vos connaissances, un petit quiz est proposé : saurez-vous identifier les poissons qui figurent dans nos étals ? Ce type d’initiative vise à sensibiliser davantage le public à la variété de poissons accessibles et à encourager une consommation plus informée.
Il est important de souligner que la consommation de produits aquatiques comporte également des considérations économiques. Malgré la tendance à privilégier la fraîcheur, qui reste le critère numéro un pour 74 % des consommateurs — notamment pour 39 % d’entre eux comme principale motivation —, le critère du prix devient de plus en plus déterminant. En effet, un peu plus de la majorité des Français (65 %) indiquent que le coût constitue une priorité lors de l’achat, et 18 % en font leur motif principal. La différence entre l’importance accordée à la fraîcheur et celle du prix ne cesse de se réduire : cette disparité a diminué de 12 points en six ans, dans un contexte marqué par l’inflation persistante.
Il n’est pas prévu de voir une baisse significative des prix pour les poissons de saison à court terme, ce qui pourrait influencer le budget consacré à cette source de protéines animales. En parallèle, le choix d’acheter du poisson en poissonnerie reste majoritaire, représentant près de 60 % des cas d’achat, même si une proportion croissante se tourne vers les conserves (34 %) et les produits surgelés (38 %). Ces formats alternatifs offrent souvent un prix plus abordable, ce qui explique leur popularité grandissante.
L’un des conseils de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) insiste sur la nécessité de manger du poisson deux fois par semaine dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Il est conseillé d’alterner entre des variétés riches en oméga-3, généralement des poissons gras, et d’autres poissons plus maigres. Cependant, toutes ces espèces ne sont pas facilement différenciables pour le grand public. Bien que 83 % des Français pensent maîtriser cette distinction, les résultats de l’enquête de Toluna Harris Interactive montrent que beaucoup ont encore des lacunes en la matière. Afin d’évaluer cette connaissance, un second quiz est proposé, permettant de tester la capacité des consommateurs à classer correctement les différentes espèces de poissons qu’ils identifient.
Il est essentiel de continuer à sensibiliser sur la distinction entre poissons gras et maigres pour favoriser une consommation saine et équilibrée. La méconnaissance ou la confusion peuvent limiter la diversité de l’alimentation ou entraîner des erreurs dans la sélection des espèces adaptées à ses besoins en oméga-3 ou en calories.
En conclusion, la consommation de produits aquatiques demeure un pilier d’une alimentation saine pour beaucoup, malgré des contraintes budgétaires et un marché en constante évolution. La diversité, le prix et la connaissance des espèces jouent un rôle crucial dans les choix des consommateurs. La sensibilisation continue et l’information sont des clés pour maintenir cette tendance, tout en garantissant une consommation responsable et adaptée à chacun.
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