Une défaite prématurée aux portes des quarts pour l’Olympique Lyonnais face au Betis Séville
Jeudi soir, au stade réservé à la Cartuja, l’atmosphère était plutôt calme malgré la présence du public. La rencontre s’est déroulée dans un contexte où la marche n’était pas prétendument si escarpée, même pour une équipe lyonnaise largement remodelée en prévision du choc contre le Paris Saint-Germain, prévu pour le dimanche suivant en Ligue 1. La formation rhodanienne, actuellement septième de la Ligue 1 avec neuf points au compteur, a pourtant connu sa toute première défaite dans cette campagne européenne. Si l’équipe n’a pas été totalement dépassée, il est évident qu’un autre début de match aurait pu lui permettre d’empocher au moins un point, préservant ainsi son invincibilité en Ligue Europa. La belle ambition d’aller plus loin dans la compétition s’est écroulée face à une solide formation sévillane.
Les absences de Tolisso et Fofana ont pesé sur le jeu lyonnais
Le manque d’efficacité offensive a été particulièrement perceptible lors de cette sortie, notamment en l’absence de Corentin Tolisso, champion du monde en 2018, ainsi que celle du jeune Malick Fofana, un espoir belge qui commence tout juste sa carrière. Le club lyonnais regrettera sans doute de ne pas avoir su se montrer plus incisif dans la rencontre, surtout dans sa capacité à prendre le jeu à son compte. La physionomie a été marquée par deux buts encaissés lors de situations fixées, à la 30e puis à la 35e minute. Ces buts ont fait la différence et ont placé Lyon dans une position défavorable dès le début du match.
Le staff technique, dirigé par Paulo Fonseca, a misé sur quelques jeunes talents issus de leur centre de formation, avec notamment Khalis Merah et Enzo Molebe, deux jeunes âgés de 18 ans. Pourtant, la concentration n’a pas été suffisante, et l’équipe s’est laissée surprendre à deux reprises en à peine cinq minutes, alors qu’elle semblait contrôler la possession. Ces accélérations adverses ont permis au Betis de prendre une avance qui allait s’avérer décisive pour la suite de la rencontre.
Une échappée de deux buts en seulement cinq minutes change tout
L’ouverture du score a été l’œuvre d’Ez Abde, ailier marocain à l’origine d’une frappe dangereuse dès la 27e minute. Son équipe a profité d’une passivité défensive lyonnaise, notamment en coupant un corner dévié par Cédric Bakambu, ancien joueur de l’Olympique de Marseille et de Sochaux, à la 30e minute. La réalisation suivante est venue de l’ancien de Manchester United, Antony, qui a profité d’un coup franc de relance dans la moitié de terrain sévillane. Se retrouvant en tête dans le dos de la défense, il a joliment lobé le portier lyonnais à la 35e minute, doublant la mise.
Même si l’équipe lyonnaise a tenté de réagir après la pause, notamment grâce à un réveil collectif et à l’entrée en jeu de Tanner Tessmann, Amine Gouiri, ou bien encore l’incursion audacieuse de Mathys de Carvalho, la remontée est restée hors de portée. Leurs efforts n’ont pas permis de réduire le score, malgré une belle occasion à la 48e minute lorsque Khalis Merah a failli inscrire un but magnifique, mais sa frappe a frôlé le poteau de Séville.
À l’arrivée, cette défaite marque la fin d’un invincibilité européenne lyonnaise, mais l’espoir demeure de continuer à figurer dans le top huit de la compétition. Il faudra jouer avec intensité et concentration lors des prochains matchs pour ne pas laisser passer cette occasion de qualification, sous peine de regrets.
Une victoire européenne pour Strasbourg à Göteborg
Sur une autre note, le club de Strasbourg a réussi à décrocher une victoire importante sur le terrain de BK Häcken, en Suède, lors de la troisième journée de la Ligue Conférence. Grâce à deux réalisations de Julio Enciso dès la 22e minute, puis de Martial Godo à la 60e minute, les Alsaciens ont obtenu une victoire précieuse (2-1). Godo a également été décisif en donnant la passe sur le premier but, contribuant activement à cette victoire à l’extérieur.
Ce résumé illustre la compétition en Europe, avec ses enjeux et ses rebondissements, et souligne l’importance des performances collectives pour chaque équipe engagée dans ces différents tournois continentaux.
