La pluie ou la neige peuvent-elles réellement entraver la prise de vue des radars ?
En ce qui concerne la pluie, il est peu probable qu’elle empêche un radar de capturer une image. Cependant, dans des conditions hivernales avec une vaste accumulation de neige ou lorsque de gros flocons tombent devant l’objectif, cela peut potentiellement masquer la scène, rendant la prise de photo difficile ou bloquée. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas trop compter sur cet obstacle, car les radars modernes, notamment ceux fixés en permanence, produisent aujourd’hui des images très précises et nettes. Peut-être qu’un seul flocon pourrait cacher une plaque d’immatriculation ou le visage de la personne, mais cela relèverait plutôt d’un véritable coup de chance, une sorte de miracle de Noël, selon les termes de Maître Le Dall, spécialiste en droit routier.
Les radars prennent-ils en compte les conditions météorologiques telles que la pluie ?
Comme de nombreux automobilistes le savent probablement, les limitations de vitesse ne restent pas les mêmes lorsqu’il pleut ou qu’il neige. Par exemple, sur une autoroute, la vitesse maximale autorisée est abaissée de 130 km/h à 110 km/h lorsque la chaussée est mouillée. Auparavant, les radars étaient configurés pour enregistrer les excès de vitesse uniquement par rapport aux limites établies en conditions normales, sèches. Cependant, de nos jours, les forces de l’ordre disposent de la possibilité de vous verbaliser en tenant compte de la baisse des limitations imposée par les mauvaises conditions météorologiques, telles que la pluie ou la neige, ce qui montre une certaine adaptation des systèmes de contrôle à la réalité du terrain, précise Maître Le Dall.
Quelles sont les nouvelles limitations de vitesse en cas de pluie ?
Lorsqu’il pleut ou que la chaussée est glissante à cause de l’eau, il faut modérer sa vitesse. Sur une autoroute, la régulation recommande désormais de rouler à 110 km/h au lieu de la vitesse habituelle de 130 km/h. Sur une route à deux voies séparées par un terre-plein central, la limitation tombe à 100 km/h, contre 110 km/h en temps normal. En zone urbaine et dans les agglomérations, la vitesse reste fixée à 50 km/h, mais il est essentiel d’adapter sa conduite à l’état réel de la circulation et à la météo du moment. La prudence doit primer, car conduire à une vitesse adaptée aux conditions permet de limiter les risques d’accidents, même si cela implique de rouler en dessous des limitations officielles.






