Les Impacts Potentiels des Particules de Sable Saharien sur la Santé
Les grains de sable en eux-mêmes ne posent pas de risque direct pour la santé, car leur taille est généralement trop importante pour pénétrer dans notre organisme. Cependant, lorsque ces poussières désertiques se dispersent dans l’atmosphère et se combinent avec d’autres particules plus fines, notamment celles de taille inférieure à 10 micromètres, connues sous le nom de PM10, le danger devient plus tangible. Ces petites particules ont la capacité d’atteindre nos voies respiratoires, voire de s’introduire profondément dans les poumons. Leur accumulation en quantité importante peut alors engendrer des effets néfastes sur notre santé, en provoquant des irritations ou de véritables troubles respiratoires.
Selon un rapport publié en 2017 par l’InVS, qui est aujourd’hui intégré à Santé Publique France, ces vents de poussière en provenance du Sahara contiennent également divers micro-organismes et autres éléments microbiologiques. Parmi ces éléments, on retrouve des pollens, des moisissures, ainsi que des champignons. La présence de ces agents biologiques dans l’air peut accentuer le risque de crises d’asthme ou de réactions allergiques, en particulier chez les personnes sensibles. Elles peuvent se manifester par des symptômes tels que des picotements ou des rougeurs aux yeux, des écoulements nasaux ou des irritations de la gorge, signalant une réaction allergique ou une irritation des voies respiratoires.
Conseils pour se Protéger lors des Effluves Sahariennes
Face à l’arrivée de ces brouillards de poussière saharienne, il est recommandé, surtout pour les personnes qui présentent une fragilité respiratoire ou qui souffrent déjà de maladies pulmonaires, de suivre certaines précautions simples. La première étape consiste à consulter un professionnel de santé si l’on ressent une gêne ou des difficultés respiratoires. Il est également conseillé d’éviter de prolonger les sorties à l’extérieur lorsque la qualité de l’air est particulièrement dégradée, ou de privilégier des activités moins exigeantes physiquement, afin de réduire l’exposition. Enfin, il vaut mieux éviter les zones à forte circulation automobile, notamment durant les heures de pointe, car la pollution liée au trafic peut encore aggraver les effets des particules en suspension dans l’air.
Ces mesures de précaution, simples à appliquer, permettent de limiter l’impact potentiel des poussières sahariennes sur la santé, en particulier pour les personnes les plus vulnérables ou sensibles à ces phénomènes atmosphériques.






