Gérald Darmanin saisit l’Inspection générale de la justice après le féminicide d’Inès Mecellem à Vienne

Sophie Lambert

Voici une reformulation détaillée des paragraphes demandés, en conservant leur longueur et leur structure, tout en utilisant des termes et une construction différente pour éviter toute duplication de contenu :

Un acte de violence mortelle contre une femme, qui a provoqué une vive émotion et de nombreuses questions, a récemment été porté à l’attention publique. Le ministre de la Justice démissionnaire, Gérald Darmanin, a indiqué dimanche sur la plateforme X (précédemment Twitter) qu’il avait ordonné une inspection auprès de l’Inspection générale de la justice. L’objectif est de faire toute la lumière sur la tragique affaire impliquant Inès Mecellem, une femme assassinée à Poitiers le 8 septembre dernier, alors qu’elle avait déjà déposé plusieurs plaintes à l’encontre de son ancien compagnon. Dans sa déclaration, Gérald Darmanin a précisé que la lumière doit être faite sur cette affaire choquante, ce qui explique sa demande pour une enquête approfondie concernant le fonctionnement des services concernés.

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Un contenu affiché ici étant liée à une plateforme de médias sociaux, un aperçu de la publication Twitter associée est présenté, illustrant la discussion ou les réactions à cette affaire souvent relayée sur les réseaux sociaux.

Plusieurs démarches de plainte ont été déposées

Inès Mecellem, âgée de seulement 25 ans, avait été retrouvée poignardée à plusieurs reprises dans son propre appartement. Deux jours avant la tragédie, soit le 6 septembre, elle avait activé le dispositif appelé « son téléphone grave danger » (TGD), conçu spécifiquement pour permettre aux victimes de violences conjugales de signaler rapidement leur détresse aux forces de l’ordre, surtout lorsqu’elles se savent surveillées ou traquées. Son ancien compagnon, un réfugié afghan né en 1989, a été arrêté par la police peu après, mais il a été relâché par la suite. Actuellement, il est en fuite et fait l’objet d’une recherche pour homicide. La jeune femme avait déjà porté plainte le 10 juillet, plainte dont certains extraits ont été publiés samedi par le quotidien Le Monde. Dans cette plainte, Inès évoquait des épisodes d’étranglement et de viol répétés de la part de son ancien partenaire. Elle s’était également rendue à plusieurs reprises au commissariat, notamment les 17 juillet, 13, 19 et 28 août, pour signaler qu’elle était harrassée, intimidée et menacée de mort.

Les membres de collectifs féministes se demandent avec amertume à quoi servent tous les dispositifs de protection mis en place par l’État, si malgré cela, les victimes continuent de vivre dans la peur ou sombrent dans la mort. Lors de la marche blanche rassemblant environ un millier de personnes ce samedi à Poitiers, ces militants ont exprimé leur colère face à ces insuffisances flagrantes.

Une police et une justice qui auraient failli

Pour la famille d’Inès, la douleur est encore plus douloureusement mêlée à une grande colère. Son frère cadet, Yacine, affirme que sa sœur a eu le courage de franchir maintes fois la porte du commissariat pour alerter sur la dangerosité que représentait son ancien partenaire. Elle a fait tout ce qui était en son pouvoir pour demander de l’aide, mais au final, elle a été trahie par la système judiciaire et policier. Selon lui, la dernière tragédie aurait pu être évitée si ces institutions avaient agi de manière plus efficace. Mehdi Mecellem, frère d’Inès, partage cette frustration et pointe du doigt la responsabilité collective, non seulement de la fuite du suspect mais aussi de défaillances systémiques au sein des forces de l’ordre et de la justice. La Ligue des droits de l’Homme, de son côté, a dénoncé lors d’une manifestation à Poitiers les dysfonctionnements de l’État, en particulier au sein de la police.

Le ministre Darmanin, sur le média social X, a souligné que la protection des victimes doit rester la priorité de la justice. Il a déclaré que, chaque fois qu’une victime sollicite l’aide des forces de l’ordre ou de la justice, l’échec à la protéger constitue une défaillance grave et profonde. Il a aussi précisé qu’il allait recevoir la présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicide pour discuter de ces sujets et continuer à défendre leurs droits. En outre, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur, en 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide par leur conjoint, ce qui représente une baisse de 19 % par rapport à l’année précédente.

Une ligne téléphonique spécifique a été mise en place pour soutenir ces femmes en détresse : il s’agit du service gratuit et anonyme « 3919 – Violences femmes info », joignable en permanence, jour et nuit, pour leur offrir écoute et conseil.

Sophie Lambert

Sophie Lambert

Née à Colmar et passionnée par les enjeux sociaux et environnementaux, j’ai choisi le journalisme pour donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas. Je crois en une presse locale libre, engagée et accessible à toutes et tous.