Voici une nouvelle version, reformulée dans un style différent tout en conservant la longueur et la structure des paragraphes originaux :
Les obstacles rencontrés par les locataires en période de rentrée
Nombreux sont ceux qui, à l’approche de la rentrée, continuent leur quête pour dénicher un logement, dans un contexte où le marché immobilier reste particulièrement actif en été. Face à la montée constante des loyers, à la multiplication des exigences en matière de garanties, ainsi qu’au contrôle rigoureux des dossiers par les agences et propriétaires, la recherche d’un bien locatif devient un véritable parcours du combattant. La tension sur le marché locatif ne fait qu’accentuer ces difficultés, rendant l’accès à un logement plus complexe pour bon nombre de demandeurs.
Les tentatives de gonflement des revenus pour augmenter ses chances
Les futurs locataires, conscients que chaque détail peut faire la différence, savent aussi que leur dossier peut être rejeté pour une raison apparemment mineure. Certains cherchent alors à falsifier leurs documents afin d’augmenter leurs chances d’obtenir le logement désiré. Cela peut consister à présenter un faux contrat de travail ou à retoucher une fiche de paie, même si cette pratique est strictement interdite par la loi. Selon une étude menée par Zelok, près d’un quart des locataires (26%) ont déjà bénéficié de faux renseignements pour tenter d’obtenir une location. La pression exercée par la concurrence immobilière pousse souvent les candidats à recourir à ces astuces illégales pour maximiser leurs probabilités de succès, comme le souligne Laurence Volpi, directrice d’agences Orpi.
Les jeunes en particulier recourent fréquemment à ces méthodes illicites : l’enquête indique que 21% des 18-24 ans ont déjà présenté une fiche de paie surévaluée, tandis que 19% ont fourni un faux contrat de travail. Ces jeunes, souvent étudiants ou en emploi précaire avec des salaires modestes, se heurtent à des refus plus fréquents que les candidats ayant une situation financière plus favorable.
Melih, un jeune Lyonnais de 25 ans, témoigne : « Lorsque j’ai cherché un logement, je n’avais pas de chance, j’ai été hébergé chez un ami pendant plus de quatre mois, et chaque dossier était rejeté, que ce soit par une agence ou un particulier. J’ai donc été contraint de faire une fausse fiche de paie. Aujourd’hui, mon salaire réel est bien inférieur à ce que j’avais indiqué, mais malgré cela, je paie toujours mon loyer sans problème. » Selon ses dires, 11% des locataires ayant falsifié leur dossier ont gonflé leur fiche de paie, et une autre même proportion a fourni un faux contrat.
Les risques légaux liés à la falsification de documents
Dans les grandes métropoles où la compétition est encore plus féroce, l’exigence de présenter un CDI avec un salaire équivalent à trois fois le montant du loyer demeure majoritaire, mais ne garantit pas systématiquement l’acceptation du dossier. Emma, 31 ans, raconte : « Intermittente et avec mon compagnon en CDI avec un revenu moyen, nous avons voulu louer un appartement à Montpellier. Constatant le refus répété de notre dossier malgré notre capacité à payer, nous avons été contraints de falsifier nos documents pour que tous deux soient en CDI et avec des salaires plus élevés. Nous n’avions pas d’autre choix. Finalement, nous avons trouvé un logement en une semaine. » Cependant, de telles pratiques, bien qu’assez courantes, restent illégales et peuvent entraîner de graves conséquences. La falsification de documents peut conduire à la résiliation du bail, à des poursuites judiciaires et à des sanctions pénales. La loi prévoit ainsi une peine pouvant atteindre trois ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros pour cette infraction.
Une crise du logement exacerbée par la fraude
Selon un sondage réalisé par Flashs, 35% des propriétaires ont indiqué avoir déjà été confrontés à la falsification de dossiers à plusieurs reprises, et ils disposent aujourd’hui d’outils comme des logiciels de vérification pour détecter ces manipulations. La mise en place de technologies telles que l’intelligence artificielle pourrait, à terme, aider à mieux repérer ces fraudes et sécuriser davantage la relation entre bailleurs et locataires. La difficulté croissante à se loger en France ne fait qu’accroître la nécessité de solutions efficaces pour combattre cette crise. Laurence Volpi insiste sur le besoin pour les autorités publiques de déployer des dispositifs concrets afin d’atténuer cette pénurie de logements accessibles.
Pour renforcer la crédibilité de leur dossier, les locataires peuvent également s’appuyer sur des cautions solidaires ou faire appel à des garantiels institutionnels comme la garantie Visale. Ces dispositifs apportent une sécurité supplémentaire en cas de défaillance de paiement ou de difficulté à fournir des garanties classiques.
(*) Cette étude a été menée en ligne par Flashs pour Zelok entre le 19 et le 21 juin 2025, auprès d’un panel représentatif de 2 000 Français et Françaises âgés de 18 ans et plus, dont 1 606 disposent déjà d’une expérience locative ou en ont eu une. Parmi eux, 808 sont actuellement locataires.