Didier Deschamps regrette que l’équipe ait dû jouer le 13 novembre lors du football

Sophie Lambert

Une déclaration de Didier Deschamps à propos du match du 13 novembre

Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a été invité à s’exprimer sur la rencontre prévue contre l’Ukraine, qui doit se jouer le 13 novembre prochain. Ce match revêt une importance particulière, puisqu’il coïncide avec le dixième anniversaire des attentats tragiques qui ont frappé Paris et la région de Saint-Denis. Ces évènements, notamment à proximité du Stade de France, ont profondément marqué la nation tout comme ceux qui ont vécu ces heures sombres. La question posée à Deschamps portait sur cette commémoration, et ses impressions à ce sujet ont été partagées avec émotion.

Une réflexion empreinte de respect et d’émotion

Le sujet a rapidement tourné autour de l’aspect symbolique et sentimental de cette date mémoire. Le sélectionneur a exprimé qu’il aurait préféré que cette confrontation n’ait pas lieu à cette date précise, mais il a reconnu que cela dépasse sa seule volonté. Pour Deschamps, ces dix années ont été marquantes et lourdes de souvenirs, notamment pour lui et ses joueurs qui, à l’époque, étaient profondément bouleversés par les évènements. Il a aussi évoqué la soirée de novembre 2015, comme un moment de tragédie et de recueillement, soulignant la difficulté pour lui de parler en ce jour sans faire preuve de respect envers les familles endeuillées. La douleur partagée et le devoir de mémoire restent au centre de ses préoccupations.

Une journée marquée par des commémorations et le devoir de mémoire

L’entraîneur a décrit cette journée particulière comme étant celle de plusieurs cérémonies, où la mémoire collective doit être honorée. Il a indiqué que, personnellement, il se sentait incapable de parler de ce qui s’est passé — un signe de respect envers les victimes et leurs proches — mais il a insisté sur l’importance de continuer à se souvenir. Il a également souligné que, malgré la douleur, un évènement sportif aura lieu en cette soirée, et que ce match comporte une signification importante pour l’équipe et le pays tout entier. La rencontre ne doit pas uniquement être vue comme un simple événement sportif, mais comme un moment de rassemblement et de souvenir national.

Une organisation en hommage aux victimes par la Fédération Française de Football

Avant la rencontre face à l’Ukraine, la Fédération Française de Football (FFF) prévoit de rendre hommage aux victimes des attaques terroristes. La cérémonie sera organisée en présence de figures importantes, y compris l’ancien président de la République, François Hollande, pour témoigner du respect et de la solidarité nationale. Cet hommage sera une occasion pour la nation de se rappeler de ces événements tragiques, tout en affirmant son unité dans la douleur et la résilience. La démarche témoigne de l’engagement de la fédération envers la mémoire collective et la sensibilisation à ces tragédies, qui ont profondément marqué la pays dans son histoire récente.

Un regard sur l’importance de la mémoire collective et du devoir de souvenir

En conclusion, cette journée du 13 novembre est bien plus qu’un simple rendez-vous sportif. Elle incarne un moment de mémoire nationale, où différentes cérémonies seront menées pour honorer la mémoire des victimes. Pour Deschamps comme pour de nombreux Français, l’objectif est de continuer à se souvenir de ces évènements et de leur impact, tout en continuant à avancer, dans le respect et la solidarité. La rencontre de football devient ainsi un moyen supplémentaire de rendre hommage, de promouvoir le souvenir collectif et de rappeler l’importance de ne jamais oublier ces heures sombres de l’histoire.

À noter : La Fédération Française de Football organisera également une cérémonie officielle pour rendre hommage aux victimes, en présence de personnalités telles que l’ancien président François Hollande, afin de marquer cette journée particulière et de souligner l’importance du devoir de mémoire dans la société française.

Sophie Lambert

Sophie Lambert

Née à Colmar et passionnée par les enjeux sociaux et environnementaux, j’ai choisi le journalisme pour donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas. Je crois en une presse locale libre, engagée et accessible à toutes et tous.